mercredi 17 mars 2010

High Places






On giving up m'a collée toute la journée, il faisait beau, et mes pieds ont réclamé des sandalettes. Cette chanson de Mary Pearson et Robert Barber aka High Places est à mettre impérativement sur les compils de vos soirées d'été (je la mettrai, vous n'aurez pas le choix!) .On pourra l'écouter sur l'album High Places vs. Mankind . Et si vous voulez une idée de l'album ne vous fiez surtout pas à cette seule chanson, les sons new waves ne sont pas omniprésents, il y'a aussi de jolies petites pièces très humbles et bricolées comme on adore, On a Hill In a Bed On a Road In a House en fait partie. Ils seront au Point FMR le 20 avril et le 29 au Kill Your Pop Festival de Dijon!

mercredi 24 février 2010

Le Loup


Évidemment, c'est souvent en concert qu'on prend la mesure d'un groupe. Et Le Loup est un géant sur scène. Lundi soir, calée dans un strapontin moelleux de Radio France j'ai encore rencontré des génies (cf. Grizzly Bear). J'écoutais leur deux albums depuis un moment sans vraiment savoir lequel était le plus récent, je ne savais pas combien ils étaient, ni à quoi ils ressemblaient, je n'avais vraiment aucune idée de ce qui m'attendait (entre temps j'ai appris que Family était leur dernière oeuvre). Ils sont arrivés très décontractés, et dès les premières notes j'étais happée. Toutes leurs chansons auraient pu durer une heure, tant c'était riche et gorgé de surprises. Des surprises qui témoignent juste de leur maîtrise technique et du plaisir qu'ils ont à jouer ensemble,rien que ça. Parce-que le lendemain je suis retournée les écouter au Café de la Danse, et à nouveau, j'avais pas envie que le concert se termine. J'ai pas eu envie de me lever (même avec les sièges en plastiques tout dur, le chômage ça fatigue), heureusement d'autres l'ont fait pour moi. Je ne voulais pas perdre une miette de ce que j'entendais. Je frise légèrement le fanatisme, et je voudrais pas être confondue avec une groupie, mais j'ai envie d'aller les réécouter au Grand mix mercredi prochain.Pour la petite histoire, et d'après ce que j'ai pu glaner sur internet depuis lundi, il semblerait que Le Loup soit né dans la chambre de Sam Simkoff, le chanteur-bricoleur-danseur, qui par le biais d'une annonce Craigslist, a assemblé ce groupe qui occupe désormais une place de choix dans mon panthéon sonore.
Une petite vidéo d'hier soir:

et un petit lien pour les écouter en live:


lundi 8 février 2010

|||monomanie|||Ganglians|||

ça commence toujours comme ça , après 100 fois environ, j'écouterai ses voisines d'album. Si vous n'arrivez pas à vous mettre au boulot ou que vous êtes presque greffés à votre chaise, il est conseillé d'écouter Vialent Brave de Ganglians à pOUissance maximale en mode repeat .

lundi 4 janvier 2010

Réclame pour "Les Lucioles" (je ne suis pas critique, j'en conviens)


Lettres d’amour des mouches à feu N° 1324 , Michel Semeniako, 2007

Aux premiers instants de ma rencontre avec le travail de James Turrell, j'étais fascinée par ses sculptures de lumière, et j'ai immédiatement eu envie de creuser le sujet et de savoir ce qu'en disaient les spécialistes.En conséquence, j'ai lu L'homme qui marchait dans la couleur de Georges Didi-Huberman.
Et là, un autre retentissement, je suis tombée "amoureuse" de Monsieur Didi-Huberman (pour une anecdote sans intérêt, je me dois de vous dire que pendant un trajet en train où je lisais un autre de ses livres, ma voisine de croisière, qui avait vu la couverture repliée sur elle même de mon livre, s'est présentée spontanément comme une très bonne amie de la de Georges Didi-Huberman,depuis j'ai l'impression d'être une intime).

Ses livres sont toujours érudits et très accessibles. Les idées et concepts philosophiques ou d'histoire de l'art, parfois indigestes sous la plume de certains critiques et historiens, deviennent complètement limpides.
Son dernier livre:Survivance des Lucioles, a un effet euphorisant.Le titre fait référence à une métaphore employée par Pasolini pour évoquer la disparition des lucioles, qui symbolise des"signaux humains d'innocence anéantis par la nuit-ou par la lumière "féroce" des projecteurs du fascisme triomphant".Georges Didi-Huberman nous donne un sacré tuyau: "il ne tient qu'à nous de ne pas les voir disparaitre", et oui, les lucioles ne meurent pas, elles se déplacent.


"Nous devons donc nous-mêmes-en retrait du règne et de la gloire, dans la brèche ouverte entre le passé et le futur-devenir des lucioles et reformer par là une communauté du désir, une communauté de lueurs émises, de danses malgré tout, de pensée à transmettre. Dire oui dans la nuit traversée de lueurs, et ne pas se contenter de décrire le non de la lumière qui nous aveugle."