lundi 11 juillet 2011

Jaga Jazzist dix jours après.



Animal Chin s'était retrouvée sur une playlist il y'a peu de temps, mais je n'ai jamais creusé le répertoire de Jaga Jazzist. Le 1er juillet dernier j'ai découvert mon Amérique au Club Soda de Montréal, grâce aux norvégiens de Jaga Jazzist (yagayaziste). Signés sur le totémique label Ninja Tune depuis plus de 15 ans, le concert de ce groupe a littéralement changé la programmation de mon ADN. Ce fut un très grand moment, je pense que je peux parler de transe et d'appel cosmique. La musique jouée ce soir là a complètement absorbé l'espace du Club Soda et figé mon corps dans le temps. Chaque première mesure de chaque morceau soulevait l'acclamation du public. Cet enthousiasme des initiés m'a immédiatement gagnée. La musique de Jaga Jazzist est une combinaison parfaite de nu-jazz, rock psyché et éléctro en tout genre.
Je l'avoue je pensais devoir me fondre dans une foule de cheveux gris, mais le public était très hétéroclite.Sur la scène,seul le batteur prenait la parole de temps à autre pour remercier le public,mais ils avaient tous un sourire qui traverse le visage, très communicatif. Au milieu du set, une infanterie de néons verts a fini de transpercer la salle pour m'empêcher de toucher terre jusqu'à la fin.


De tous les concert auxquels je suis allée depuis mon arrivée à Montréal, celui-ci occupe une place particulière, comme si j'avais eu l'explication de l'histoire de la musique en deux heures, sans un mot. Cette ville me gâte.


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